Résumé : Le narrateur a été l'un des premiers médecins, dans un pays européen non précisé, à assister les personnes qui demandaient à mourir – clandestinement d'abord, puis plus ouvertement, à mesure qu'une certaine tolérance s'installait et que les lois s'adaptaient à la situation. Après avoir maîtrisé les techniques qui permettent aux hommes et aux femmes de quitter la vie sans souffrance et sans angoisse, il a découvert, au gré de son histoire personnelle, que cette assistance technique ne suffisait pas. Que l'accompagnement d'une personne qui a décidé de mettre fin à ses jours passe par une démarche personnelle plus profonde. Et que cet accompagnement, d'autres que les médecins peuvent l'assurer. Au moment où lui-même se retrouve en fin d'évolution d'une maladie mortelle, le narrateur raconte son histoire – et livre pour la première fois son secret – à un interlocuteur invisible et silencieux, choisi pour des raisons qui seront révélées à la toute fin du récit.
Je suis de retour à la maison pour moins de 36h( Une seule nuit est autorisée par la sécurité sociale) après une semaine assez fatiguante mais motivante. Nous ne sommes que 2 hospitalisées pour ce stage de réhabilitation respiratoire. Nous nous entendons bien.D a eu une vie passionnante de voyages mais une bronchite mal soignée quand elle vivait en Egypte lui a déclenché un asthme sévère qui l'handicape grandement dans la vie courante. En salle de kiné, je rencontre d'autres pathologies respiratoires comme ce fumeur ( Le bras couvert de 2 patchs) qui attend qu'on lui enlève un poumon et ne sort pas du bâtiment de peur de craquer sur une cibiche. Il y a cette toute petite femme menue sous oxygène qui ouvre grand la bouche pour respirer. Là, j'ai pas aimé parce que je me doute que c'est une projection sur mon avenir et j'ai peur. Pourvu que je trouve quand il le faudra un médecin comme celui du livre de Martin Winckler dans ' En souvenir d'André'.
Ma première lecture du séjour. Merci ma grande fille.